Tuesday, 26 February 2008

Sarajevo - Grbavica


Recently a visitor surprised us when he said how shocked he was by seeing the destruction of war on buildings around Sarajevo. We maybe have gotten used to it but also the city has restored so many facades. One area of Sarajevo, Grbavica, which was at the front line has been particularly affected. Buildings are now regularly getting a face-lift trading ˝smallpox˝ faces for bright jazzy coulours.

Dernièrement, un visiteur nous a dit à quel point il était affecté par les destructions des immeubles de Sarajevo dues à la guerre. Nous avons été surpris sûrement parce que nous y sommes habitués mais aussi parce que depuis 8 ans tellement d´immeubles ont été rénovés. Un des quartiers de Sarajevo, Grbavica, où se situait la ligne de front a été particulièrement touché. Les facades vérolées des immeubles prennent régulièrement des couleurs éclatantes. On aime ou on aime pas mais ça réveille en tous cas!

Monday, 25 February 2008

Food for thought- Grain à moudre

If you're interested in an intellectual approach to Bosnia and Herzegovina here is for you. ˝Spirit of Bosnia˝ an English language scholarly journal available online gathers essays on politics, culture and literature. We particularly enjoy the translations of Bosnian poetry.

Pour les intellectuels parmi nous, voici en anglais un journal academique ˝Spirit of Bosnia˝ qui publie des articles de politique, culture ou litérature. On aime particulièrement les traductions de poésies bosniennes.

Friday, 22 February 2008

Spring is coming! - Le printemps arrive!

The snow has melted and the sun is out. It feels like springtime is coming. But the best tell-tale sign is that the birds have started nesting. They compete for the occupation of the holes in the wall of our neighbour. These were caused by sharpnel when a bomb exploded in our garden in 1994. Obviously its renovation is not high on our neighbours' priority list. Probably because since it is a side wall we, and the birds, are the only ones who can see it.

La neige a fondu et le soleil brille. On dirait que le printemps arrive. Un indicateur de plus est que les oiseaux commencent à faire leurs nids. Ils se disputent les places dans les trous du mur de notre voisin causés par une explosion dans notre jardin en 1994. Notre voisin n'est clairement pas pressé de le rénover. Probablement parce que comme le mur ne donne pas sur la rue, nous sommes les seuls, avec les oiseaux, à le voir.

Monday, 18 February 2008

Sarajevo Olympics 24 years ago! - Il y a 24 ans, les Jeux Olympiques de Sarajevo!




Photos Sophie Limonnier.

In 1984, around this time the Winter Olympic Games took place in Sarajevo. Then, Yugoslavia was the host nation. Having watched these games on TV, we remember particularly the figure skating competitions with the interpretation of Ravel’s Bolero by British skaters Jane Torvill and Christopher Dean and the wooden house covered with snow. Every year since, at the same time the flame is ignited and children in kindergartens make drawings of ˝Vučko˝ (little wolf) the official mascott and of the official logo. A cultural festival ˝Sarajevska zima˝ commemorates this event. This festival was never discontinued even during the war. (For info see http://www.sarajevskazima.ba/). Somehow good times are to be remembered!

En 1984, à à peu près cette période de l'année, les Jeux Olympiques d'hiver ont eu lieu à Sarajevo. Le pays hôte était alors la Yougoslavie. Des images de ces jeux, on se souvient de la performance des patineurs britanniques Jan Torvill et Christopher Dean quand ils ont patiné sur le Boléro de Ravel et les maisons en bois couvertes d'une épaisse couche de neige. Chaque année la flamme est rallumée et les enfants dans les maternelles dessinent ˝Vučko˝ (petit loup) la mascotte officielle et le sigle officiel. Un festival culturel ˝Sarajevska Zima˝ commémore cet événement. Ce festival a même continué durant la guerre (pour info voir http://www.sarajevskazima.ba/). Ici on se souvient longtemps des bons moments!

Sarajevo - Ashkenazi synagogue - La synagogue ashkenaze



In the 16th century the Jewish community grew drastically when following the expulsion from Spain, Sephardic Jews were welcomed into Ottoman lands. At the time, Sultan Bayezid II, who declared: "They tell me that Ferdinand of Spain is a wise man but he is a fool. For he takes his treasure and sends it all to me." The Ashkenazi Jews came mainly with the Austrian-Hungarian Empire. Before WWII the Jewish community in Bosnia and Herzegovina counted more than 15 000 souls. Some 12 000 were murdered during WWII and immigration reduced the community which counts about 700 in Sarajevo at present. While Sarajevo once had five functioning synagogues, these days only the Ashkenazi synagogue functions all year round while the Sephardic synagogue is now the Jewish museum (not shown here).

Au 16ème siècle la communauté juive s’est agrandie par l’accueil des juifs sépharades qui expulsés d’Espagne étaient les bienvenus en terre Ottomane. A l’époque le Sultan Bayezid avait déclaré : ˝On me dit que Ferdinand d’Espagne est un homme sage mais c’est un imbécile parce qu’il prend son trésor et me l’envoie.˝ Les juifs ashkénazes sont ensuite venus avec l’empire Austro-Hongrois. Avant la deuxième guerre mondiale la communauté juive en Bosnie-Herzégovine comptait plus de 15 000 âmes. Avec plus de 12 000 morts durant la deuxième guerre et de nombreuses vagues d’immigration la communauté de Sarajevo est maintenant réduite à près de 700. Alors qu’il y avait cinq synagogues avant la deuxième guerre, seule la synagogue Ashkénaze fonctionne toute l’année. La synagogue sépharade (non montrée ici) abrite maintenant le musée d’histoire juive.

Friday, 15 February 2008

Returning to Bosnia, a bitter-sweet experience - Le retour en Bosnie Herzégovine, une expérience mi-figue, mi-raisin.

During the last war, as many as one million Bosnians fled the country. Some countries like Germany who took in the greatest number of refugees have actively promoted returns once Bosnia and Herzgovina was deemed as safe again. In other countries, Bosnians have been able to settle, study, work and gain another citizenship. Among those, a little number start coming back to seek employement or start a business.
We asked Amela, a young Franco-Bosnian woman who works in Sarajevo as director for an international computer company to share with us her experience. Her sincere and open answer give us an understading to the challenges young people like her face. She wrote her answers to our questions in French. The English below is our translation.

Durant la guerre de 92-95 près de un million de Bosniens ont du prendre la fuite. Certains pays, comme l'Allemagne qui a acceuilli le gros des réfugiés, ont eu une politique de promotion active des retours une fois la Bosnie sûre. Dans d'autres pays les Bosniens ont pu s'installer, étudier, travailler et obtenir la citoyenneté. Parmi ceux-ci, un petit nombre revient en Bosnie cherchant un emploi ou pour monter une entreprise.
Nous avons demandé à Amela, une jeune franco-bosnienne qui travaille à Sarajevo dans une companie internationale d'informatique de partager avec nous son experience. Ses réponses franches et sincères nous donnent un aperçu des défis auquels de jeunes personnes comme elle doivent faire face.

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1) Dans quelles circonstances et a quel age avez-vous quitte la Bosnie?
J'ai quitté Sarajevo en mai 1994 et j'avais 22 ans. La guerre battait encore son plein.

2) Comment s'est passe votre adaptation en France?

Ne parlant pas français à l'arrivée en France, j'ai été d'abord fille au pair puis j'ai suivi des cours de français pendant un peu plus d'un an. Au début j'étais un peu égarée car je ne savais pas où commencer la suite de mes études. A Sarajevo j'avais suivi les cours de l'Université de Sciences Economiques pendant trois ans et j'avais obtenu l'équivalent d'un DEUG. Avec un peu d'aide d'un ami, un journaliste de France 2, j'ai parcouru les collèges, les universités, les différents ministères pour être orientée . Finalement, en septembre 1995 j'ai intégré dans l'Université de Paris Dauphine, l' Institut de Gestion De Patrimoine.Au début ce n'était pas très facile mais avec le temps les autres étudiants m'ont accepté, probablement d'abord par compassion puis en comprenant que je n'était pas très différente d'eux. Pendant mes études j'ai du travailler pour pouvoir survivre même si j'ai eu l'immense chance de bénéficier d'une bourse d'études. Une fois quand j'ai dit à une copine de fac que mon copain, un garçon qui était aussi venu de Sarajevo en 1996, et moi vivions avec cinq mille francs à l'époque, ils se sont tous cotisés pour réunir la belle somme de trois mille francs pour nous aider. Ce geste, je ne pourrais jamais l'oublier. A la fois, j'étais très gênée car je venais d'une couche de société de Sarajevo plutôt bien portante au niveau financier et que je n'avais pas été habituée à réveiller la compassion dans mon environnement, et très heureuse car cette petite somme nous a beaucoup aidé à l'époque. Ma vie en France n'ai jamais été très facile car il me fallait toujours prouver que j'étais égale aux autres et qu'il me fallait travailler plus pour obtenir le même chose. Mais cela a réveillé en moi le sentiment que je peux tout réussir, que la vie est un parcours de combattant, et que la concurrence est une chose très saine, car elle nous pousse à devenir meilleur.

3) Depuis quand etes vous de retour en BIH? Quelle etait votre principale motivation pour rentrer en Bosnie?
Je suis revenue à Sarajevo en juin 2007. Ma motivation n'est peut-être pas très honorable car je l'ai fait pour des raisons de coeur, mais aussi en me disant que si j'avais vraiment bien réussi en France, je pourrais faire de même dans mon pays natal. J'espérais que mon pays et surtout ma ville natale avaient besoin de gens riches de cultures différentes. Je ne sais pas si j'ai eu raison, je me le demande aujourd'hui, mais autrefois Sarajevo était une ville cosmopolite.

4) Quelles sont les bonnes surprises de ce retour et les difficultes que vous avez rencontre?

Les bonnes surprises de ce retour, c'est définitivement d'avoir plus de temps, moins de stress. C'est seulement maintenant que je découvre la beauté naturelle de mon pays (pas encore mise en valeur).La manière dont les gens savent s'amuser et constamment faire les blagues sur eux-mêmes et sur leur condition, ce sens de l'humour n'est pas perdu, et cela me semble important. Tous ces talents dans le septième art, le festival du film, cela me rends fière d'être Bosniaque. Il y a une chose qui m'a impressionnée, c'est que les femmes sont beaucoup plus capables, compétentes, débrouillardes que les hommes.Quant aux difficultés, il y en a plus que des avantages, malheureusement. Les gens sont devenus agressifs, envieux, chacun pour soi. La léthargie règne quoi qu' il se passe et les gens sont pour la plupart très fénéants et voudraient avoir de l'argent sans s'investir et sans travailler. Au travail, e manque de professionnalisme, d'envie d'être efficace, le manque de bonnes habitudes et la division des gens sur la base de leur religion me rendent folle. Ici , malheureusement, tous croient que l'Europe Occidentale est le paradis, mais si ils travaillent ici autant qu'on doit travailler dans les pays occidentaux ce pays tournerait mieux. Et puis pour la fin, les hommes ont un comportement très macho. Quand ils doivent prouver leur force ou leurs capacités ils échouent et laissent les femmes se débrouiller toute seules. Ce qu'elles font très bien, d'ailleurs. Je ne voudrais pas sembler négative mais il me semble que le peuple bosnien est devenu très inculte et barbare. A qui la faute? Certainement aux institutions d'Etat.
A un moment donné, j'ai eu une idée qui me semble maintenant pas si stupide et elle est la suivante: il faudrait signer avec deux ou trois pays européens un contrat qui permettrait d'envoyer nos jeunes compléter leur éducation (collège ou Université) chez eux avec une bonne partie de stages dans les entreprises étrangères, avec obligation de ces jeunes de revenir après études en BiH, et leur garantir le poste équivalent dans les entreprises (privées ou publiques) de BiH. Cela, à mon sens leur apprendrait à travailler de manière efficace et les pistons et la corruption dans le milieu de travail au moins seraient appelés à disparaitre peu à peu.

5) Comment evaluez vous aujourd'hui ce choix?
Le choix que j'ai fais de rentrer est-il bon ou pas, il n'y a que le temps qui le dira. J'avoue que parfois je le regrette, mais je me dis qu'ici il faut être armé de patience, de beaucoup de patience. Si la Bosnie-Herzégovine trouve vite la voie vers l'Union Européene cela pourrait être le bon choix, généralement parlant. Si elle choisit de rester un trou, alors me faudra plier bagages et partir. C'est ma devise, je sais que ce n'est pas très patriotique, mais tant que ce pays ne fait rien pour ses citoyens comment s'attendre à ce que ces citoyens "libres˝ aient une autre réaction et que ceux qui veulent faire de leur vie quelque chose essaye de construire leur vie ailleurs [NDLR: les détenteurs du passeport bosnien ont eux besoin de visas très difficiles à obtenir pour vivre ailleurs].

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1) In which circumstances did you leave Bosnia and how old were you?
I left Sarajevo in May 1994. I was 22 years old. The war was still raging.
As I did not speak French when I arrived in France, I first worked as an au-pair and then followed French language classes for a bit more than one year. In the beginning I was quite lost and did not know where to continue studying. In Sarajevo I had studied at the Faculty of Economics for three years and had obtained an undergraduate degree. With the help of a friend, journalist at France 2, a French TV network, I went to all colleges, universities and different ministries to find out my options. Finally in September 1995 I registered at the University of Paris-Dauphine, in the Institute of capital management.

2) How did you adapt to France?

In the beginning it was not easy but with time the students accepted me, probably at first out of compassion and then finally because they understood I was not different from them. During my studies I had to work to survive even if I had the great chance of having a scholarship. Once I told a friend that with my boyfriend, who had also come from Sarajevo in 1996, we lived on five thousands French Francs at the time, they all chipped in and donated us the big sum of three thousand francs. This, I will never forget. I was at the same time very embarrassed because I came from a well-off family and that I was not used to elicit such feelings of compassion but also very happy because this money helped us a lot at the time. My life in France has never been easy because I always had to prove I was as good as the others and I needed to work more to get the same thing. But this has awaken in me the feeling that I can succeed in anything, that life is like an assault course and that competition is a sound thing because it pushes us to be better.

3) Since when are you back in Bosnia and what was your main motivation to come back?
I returned to Sarajevo in June 2007. My motivation might not be totally honourable as I followed my heart but I also told myself that if I had succeeded in France I could do it in my home-land. I hoped that my country and my native-city would need people enriched by different cultures. I don't know if I was right, I wonder sometimes, but Sarajevo used to be a cosmopolitan city.

4) What are the good surprises of coming back and the main obstacles you've had to face? The good surprises I got from coming back are definitely that I have lots of time and much less stress. It is only now that I discover the natural beauty (yet to be exploited) of my country. The way people know how to have fun, constantly make fun out of themselves and their living conditions, this sense of humour is not lost and this seems to me important. The talented people in movie making, the film festival, all these things mare me proud of being a Bosnian. One thing that impressed me is that women are much more capable, competent and resourceful than men.

There have been difficulties and unfortunately more than advantages. People have become aggressive, envious, and selfish. Lethargy is pervasive and most people are lazy and would like to have money without working. At work, the lack of professionalism, of striving to be efficient, the lack of good habits and division among people according to their religion make me crazy. Here, unfortunately, everyone thinks of Western Europe as some kind of paradise, but if they would here work as much as you have to in Western Europe the country would function much better. And finally, I think men have a very macho behaviour. When they are supposed to show their strength or capacities they fail and leave the women to manage on their own. And this they do very well. I do not wish to seem negative but it seems to me that the Bosnian people have become uncultured and barbarian. Who's fault? certainly state institutions.

At one time I had an idea and now it seems not to be so bad. Here it is: an agreement should be singed with two or three European countries to send our youth to complete their education (college or university) abroad with a large part of practical training in foreign companies, with an obligation to return to BiH after their studies with the guarantee of an equivalent job in public or private local companies. This would, I think, teach them to work in an efficient way and string-pulling and corruption at least in the corporate world would be lessened.

5) How would you now evaluate the choice you made to come back? Whether he choice I made to come back is good or not, only time will tell. I have to say that I sometimes regret it but I tell myself that here one should show patience, a lot of patience. If Bosnia and Herzegovina finds its way to European Union, it would be a good choice, generally speaking. If Bosnia chooses to stay in the hole, then I will have to take my leave. It is my catch phrase, I know it is not very patriotic but if this country does not do anything for its citizens how can one expect those of us who are free to do otherwise and that those who want to do something with their lives to try to built something elsewhere? [Note: With only a Bosnian passport, Bosnians cannot leave the country easily as they need to obtain a visa]

Tuesday, 12 February 2008

Markale - Sarajevo market - Marché de Sarajevo



1994: A mortar bomb exploded in the main market square in Sarajevo killing 68 and wounding 200 people. For many observers, that event marks the day when public opinion in Western Europe and America started pushing for international direct intervention to cease the war. Many of us remember the shock of seeing this attack on TV. Why this one? The war had started almost three years before that. Maybe we could better relate to people doing such a mundane activity as going to the market. It could have been us there.
Today the market place with its new modern roof is buzzing with activity.

1994: Une roquette explose sur le marché de Sarajevo tuant 68 personnes et faisant 200 blessés. Pour de nombreux observateurs ce jour marque une poussé importante dans l'opinion publique occidentale de la nécessité d'une intervention internationale pour stopper la guerre. Nombreux parmi nous se rappellent avoir été particulièrement choqués en voyant cette attaque sur la télévision. Pourquoi celle-ci alors que la guerre battait son plein depuis presque 3 ans déja? Peut-être que parce-que aller au marché est une activité de la vie courante que nous faisons tous. Ca aurait pu être nous finalement.
Aujourd'hui le marché avec son nouveau toit bourdonne d'activité.

Saturday, 9 February 2008

Gazi Husrev Begova Mosque- Mosquée Gazi Husrev Begova





On the main pedestrian street in the old town, the Gazi Husrev-Begova Mosque, built in 1531 is typical of the Ottoman style with numerous domes. The fountain for ablutions with a wooden roof shows the same verse of the Koran written in different calligraphic styles: «We made from water every living thing.» (The Prophets, Sura XXI, verse 30)


Sur la rue piétonne principale se trouve la mosquée Gazi Husrev-Begova, construite en 1531, typique du style ottoman avec ses nombreuses coupoles. La fontaine pour ablutions est couverte d' un auvent en bois sur lequel est inscrit un verset du Coran en plusieurs styles calligraphiques: ˝De l'eau, nous avons fait toutes les choses vivantes˝. (Sourate XXI, verset 30)

Tuesday, 5 February 2008

Fashion made in BiH - Mode fabriquée en BH

Ninela Andrlon is an entrepreneur and designer based in Sarajevo who draws on the know-how of Bosnian women group to produce some unique fashion pieces.

Ninela Andrlon est une femme d'affaire et styliste basée à Sarajevo qui utilise le savoir-faire des femmes bosniennes pour créer des vêtements pièces uniques.

To see the whole collection have a look at the slide show:
Pour voir toute la collection regardez le diaporama:
http://img528.imageshack.us/slideshow/player.php?id=img528/9662/12021449498gh.smil

Friday, 1 February 2008

Sarajevo - Art Academy - Académie des Beaux-arts



This building was primarily a evangelical church built in 1898 in this mixture of style mauresque and gothic the Austrian seemed to favor for their constructions in Sarajevo. After WWII it became the art academy and still is. The facade has just been renovated. It is beautiful although we liked the old yellow colour better!

Ce bâtiment contruit en 1898 était une église évangélique du style gothico-mauresque que les Autrichiens ont utilisé partout à Sarajevo. Après la deuxième guerre mondiale elle a été convertie en académie des Beaux-arts ce qu'elle est encore. La rénovation de la facade est juste terminée. Joli, mais la couleur d'avant, un beau jaune, nous plaisait plus!